Apprendre à se recentrer et à penser à soi

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler un peu plus de moi et surtout d’un travail que j’essaye de faire sur moi-même.

Parfois, dans la vie, il y a des périodes ou le karma n’est pas vraiment avec nous. Je peux en parler car ces deux dernières semaines, j’étais en plein dedans !
En général, quand il m’arrive une galère, petite ou grande, ma première réaction c’est de pleurer, crier au ciel mon désespoir et me rouler en boule sous ma couette. Je sais bien que ça ne sert pas à grand chose mais j’avoue que je n’arrivai pas vraiment à me contrôler… jusqu’à récemment.

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Il y a quelques jours, soit au beau milieu d’une bonne période de galères, je discutais avec une de mes plus proches amies ( comprendre : je lui déversais mon désespoir par messages interposés) quand elle m’a dit quelque chose qui a fait tilt.

Certes je n’étais pas vraiment dans une phase des plus positives mais peut-être que je pouvais me servir de ces moments pour me retrouver, me recentrer et penser à moi, trouver chaque matin quelque chose qui me fait sourire.

C’est vrai que au moment où j’ai lu le message je me suis plutôt dit que j’avais envie de tout sauf de penser à moi ! Et puis j’y ai repensé. Je me suis dit que finalement elle avait raison, autant se servir de quelque chose de désagréable et créer du positif ( ce sera toujours plus productif que de rester sous la couette 😉 ) !

J’ai donc commencé à faire un vrai travail sur moi-même, à plus penser à moi, à ce que j’aime, à ce que j’ai envie de faire ou de ne pas faire. Il m’a fallu quelques jours pour réfléchir à ce que je voulais vraiment et, une fois ma décision prise, je me suis levée le matin avec des pensées positives, même si j’étais dans un endroit que je détestais, je suis allée dire ses quatre vérités à mon « patron », j’ai fait mes valises et je suis partie, pour retourner là où je me sentais vraiment bien, dans les bras de mon amoureux.

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Ce n’est pas très naturel chez moi de faire cela, en général je suis plutôt ce qu’il faut faire, ce qu’il est bien de faire etc … Mais là ça m’a fait un bien fou !

Je ne suis pas du tout une pro du self-control mais j’y travaille et j’essaye de m’améliorer, de rester forte et déterminée quoiqu’il arrive 🙂

On n’a pas tous la chance d’avoir des amis qui nous poussent à être toujours de meilleures personnes et je ne remercierai jamais assez mon amie pour tout le soutien qu’elle m’apporte chaque jour et pour ces précieux conseils. C’est pour cela que je voulais partager un peu de mon expérience avec vous, vous dire que parfois même si tout nous semble obscur, et bien on peut toujours en tirer profit et en ressortir quelque chose de positif. Chaque expérience, bonne ou mauvaise, nous fait grandir, le plus important c’est de ne pas s’avouer vaincu.

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J’espère que ceci vous aidera même un tout petit peu la prochaine fois que vous aurez envie de vous enfoncer sous votre couette, dites moi en commentaires vos petites astuces pour rester sereine/serein au quotidien 🙂 

4 réflexions sur “Apprendre à se recentrer et à penser à soi

  1. agnesb64 dit :

    La vie que tu vis est la tienne, c’est important que TU sois heureuse, et que les gens que tu aimes se sentent bien. Les autres on s’en fiche.
    Moi quand ça va pas je me dis toujours « Ça pourrait être pire » et de toute façon, tout finit toujours par s’arranger !
    (Très belles photos au passage !)

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  2. Thomas dit :

    De rester soi-même c’est aidant. Garder sa spontanéité, et être franc aussi. Ça permet de désamorcer bien des situations. Quand j’ai un problème professionnel ou extra-professionnel, je fais un tableau en 4 parties avec d’un côté les réactions émotionnelles associées à ce problème et leurs solutions. Je traite d’abord le symptôme. Puis à partir de ça j’envisage deux catégories de solutions à mon problème : les solutions immédiates (que puis-je faire dans l’immédiat pour régler ce problème là avec un gradient d’exigences) et les solutions de dernier recours c’est à dire celles qu’il me reste quand toutes les autres solutions ont échoué. Ca marche bien, ça ne coûte pas cher (un crayon à papier et une feuille blanche) et ça permet surtout de garder l’esprit clair et centré sur ce que je dois faire. Je traite la maladie après avoir éliminé le symptôme de mon mal-être. Les solutions de dernier recours sont souvent la confrontation directes dans les cas de problèmes relationnels. Il faut dans ce cas ne pas y aller tête baissée mais savoir argumenter face à la partie adverse. Ça calme bien.
    Bon blog ma p’tite Léa. Je suis fier de toi. Gros bisous.

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